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la bonne aventure.

— Tiens, Maria, voilà encore une chose que j’admire en toi.

— Voyons la chose. Ça va être drôle !

— Tu as le caractère le plus égal, le plus gai que je connaisse, et pourtant voilà ta vie : Habiller et soigner Joséphine, descendre à la boutique à huit heures du matin, y rester jusqu’à huit heures du soir ; encore une fois, voilà ta vie de tous les jours, sauf nos dimanches et fêtes, où nous nous permettons quelques petites parties de spectacle ou de promenade.

— Ah çà, voyons, es-tu fou ! est-ce que je n’ai pas été élevée à ça ? Est-ce que toutes les femmes ne sont pas comme moi ?