Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 1, 1851.djvu/185

Cette page a été validée par deux contributeurs.
179
la bonne aventure.

matin à ton corps de garde ? — reprit Maria en riant, — qu’est-ce que tu as ? voyons, dis-le tout de suite.

— J’ai… ce que j’ai depuis que nous sommes mariés, ma bonne petite femme : un amour et une reconnaissance qui s’augmentent chaque jour.

— De l’amour, c’est permis, je vous y autorise, je vous y engage même, monsieur Fauveau, — reprit Maria d’un ton de gravité comique ; — mais de la reconnaissance, c’est une farce ! et je ne veux pas que tu dises de farces, mon chéri, à moins que nous ne nous mettions franchement à bêtiser, car tu sais que, pour ce qui est de rire, je ne laisse pas ma part aux autres !