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la bonne aventure.

— Il n’eut pas le temps d’en dire davantage, car les deux jolis bras de Maria s’enlacèrent à son cou.

— Es-tu folle, va, petite Maria ! — dit Joseph après avoir répondu aux caresses de sa femme ; — sauter par-dessus ce comptoir ! risquer de tomber, de te faire mal !

— C’était trop long de prendre la grande route, mon chéri, — reprit Maria en riant comme une folle, — j’étais pressée d’arriver. Allons, d’abord débarrasse-toi de ton bonnet à poil.

Et se dressant sur le bout de ses jolis pieds, Maria décoiffa Joseph de son ourson, puis posa ensuite, pendant un instant, ledit ourson sur sa tête, de sorte que le joli visage