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la bonne aventure.

peu ce qui me manque pour ça, par exemple !

— Au contraire, ma chère madame Fauveau, vous avez trop…

— Comment ! j’ai trop !

— Eh ! oui, vous avez trop d’attraits, trop de beauté, trop de grâces pour les enterrer dans une misérable boutique. Allons donc ! madame, cela fait pitié ! Votre véritable place… savez-vous où elle est ? Dans un charmant petit hôtel, avec voiture, loges aux spectacles, diamants, toilettes de duchesse ; avec tout ce qui est digne enfin d’une charmante femme comme vous. Or, ma chère madame Fauveau, cette vie délicieuse, vous l’aurez quand vous le voudrez.