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la bonne aventure.

compagnait deux des splendides keepsakes que les libraires de Londres font paraître chaque année.

— Oh ! les beaux livres ! — dit madame Duval en examinant les keepsakes, pendant que sa fille décachetait en toute hâte la lettre de son amie.

— Quel bonheur ! — dit vivement la jeune fille ; — il y a huit grandes pages de la fine écriture d’Emma. Voyons seulement les dernières lignes, afin que je sache si elle se porte bien. Oui, et elle termine ainsi : « Rappelle-moi au souvenir de ta chère et excellente mère ; réitère-lui l’assurance de mon respectueux attachement. Je t’embrasse de tout cœur. Emma. »