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la bonne aventure.

qu’à concentrer davantage encore, s’il est possible, notre vie entre nous deux.

— Chère enfant, je te crois, je te crois ! il n’est pas au monde un cœur meilleur ni plus sincère que le tien.

— Va, mère chérie, aux cœurs bons et sincères Dieu réserve le bonheur. Aussi notre avenir ne m’inquiète nullement, je t’assure. Et avoue, ajouta Clémence en souriant, avoue qu’il me faut pour cela une robuste foi en nous deux, car si j’en croyais ceux qui prétendent savoir lire dans le livre du destin…

— Comment ?

— Tu ne te rappelles pas ?…

— Quoi donc, mon enfant ?