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Il y en a qui, dans le dernier degré de l’abrutissement et de l’ivresse, s’amusent à écraser entre deux boulets la main d’un matelot ivre mort.

Et il y a une foule d’autres jeux encore.

Les gémissements, les cris de rage et de folle joie se confondent et s’accouplent.

Le pont est rougi de vin ou de sang. Qu’importe ! le temps fuit rapide à bord de L’Épervier : tout est folie, entraînement, délire. Allez, allez, jouissez de la vie, elle est courte. Les jours mauvais sont fréquents ; qui sait si aujourd’hui aura pour vous un lendemain. Amusez-vous donc, parbleu ! saisissez le plaisir en tout et partout.

Non, ce plaisir frêle, décent, aux ailes d’or et d’azur, qui ressemble à une jeune fille douce et timide ; ce plaisir délicat, qui aime à secouer sa tête fraîche et blonde devant les mille glaces d’un boudoir, ou à effleurer du bout de ses lèvres roses une coupe remplie d’une liqueur glacée ; ce sybarite enfin qui ne veut autour de lui que fleurs, parfums et pierreries, femmes jeunes et vives, musique mélodieuse et vins exquis. Non, sacrebleu ! mais ce plaisir robuste