tiguée, et voulut s’asseoir sur un banc de gazon.
Le soleil était couché, le ciel couvert de nuages empourprés par les derniers rayons du soleil, et à chaque instant sillonnés par d’éblouissants éclairs de chaleur qu’Irène suivait d’un air curieux et rassuré.
Catherine ne disait rien… et semblait profondément absorbée.
Le crépuscule commençait à obscurcir le bois, lorsque Irène, que sa gouvernante tenait sur ses genoux, s’endormit.
« Madame, mademoiselle Irène s’endort, — dit madame Paul ; — M. le docteur a bien recommandé de ne pas la laisser exposée à la fraîcheur du soir…
— Rentrons, » me dit Catherine… Et elle se leva.
Elle était si faible, qu’elle s’appuyait sur mon bras de tout son poids.
Nous marchâmes ainsi quelques pas… mais très-lentement ; madame Paul nous précédait avec Irène.
Tout à coup je sentis Catherine presque défaillir, elle me dit à voix basse : « Je ne puis faire un pas de plus… je suis brisée… — Tâchez, — lui dis-je, — d’atteindre seu-