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veur par ses voyages, par ses études et par des travaux consciencieux auxquels il s’est longtemps livré comme chef du cabinet particulier de S. E. M. le ministre des affaires étrangères. €es renseignements, que nous pouvons donner pour certains, prouvent assez que lorsque la distinction de la naissance et les avantages de la fortune accompagnent une capacité éminente et reconnue, on doit tout attendre de l’appui et des encouragements des ministres du roi. »

Cette note émanait du cabinet de M. de Serigny, qui croyait, pendant mon absence, m’être fort agréable en demandant sans doute au roi quelque faveur pour moi.

Assez indifférent, je l’avoue, à cette nouvelle, j’allai retrouver Catherine.

Je la rencontrai dans une allée du parc. Je sais tout, — me dit-elle en me tendant la main…

Encore cela… encore cela… mon Dieu !… — ajouta-t-elle en levant les yeux au ciel. — Et moi, qu’ai-je donc fait pour lui ?

Ces mots m’allèrent au cœur et me causèrent une émotion si douce, si profonde, que mes espérances se réveillèrent malgré moi… Mais bientôt, réprimant ces pensées, et voulant