Page:Sue - Arthur, T3, 1845.djvu/99

Cette page n’a pas encore été corrigée

Aussi je me résolus dans ce duel avec Falmouth d’exposer’aveuglément ma vie et de respecter la sienne.

En faisant feu sur lui… j’aurais cru commettre un fratricide…

Par un douloureux caprice, je voulus relire sa lettre…

Inexplicable fatalité !… pour la première fois j’en compris toute la grandeur… toute l’imposante générosité.

Ce fut alors que je pus embrasser d’un regard désespéré la perte immense, irréparable, que je venais de faire ! Mais, hélas ! il n’était plus temps, tout était fini !



CHAPITRE XXXVIII.

LE PILOTE.


Depuis quelques moments, les mouvements de la goélette devenaient de plus en plus durs. J’entendais au dehors un mugissement continu ; quelquefois augmentant progressivement de violence, il finissait par tonner comme la fou-