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quemment le lecteur, permettront, de saisir aisément le sens des mots techniques dont j’ai cru devoir faire usage. Il importe d’observer, au sujet de ces figures, que la plupart sont dessinées de grandeur naturelle et donnent par conséquent les dimensions à peu près exactes de l’organe représenté ; quelques-unes sont amplifiées, et dans ce cas leur grandeur réelle est marquée par une petite ligne droite ; d’autres sont réduites et alors l’échelle du dessin est toujours donnée par une fraction. Dans le courant du texte j’ai fréquemment indiqué les dimensions de quelques organes : des mesures précises m’ont paru préférables aux expressions toujours vagues de grand, assez grand, petit, etc., quand celles-ci sont employées sans termes de comparaison.

Je n’ai donné que les synonymes les plus utiles à connaître. Quant aux hydrides, je n’ai fait que les mentionner en indiquant les localités où ils ont été rencontrés ; ces plantes, toujours rares, étant intermédiaires entre les parents qui les ont produites et reconnaissantes à leur stérilité partielle ou totale.

Comme le botaniste ne se propose pas uniquement de nommer et de collectionner des plantes, mais encore d’en connaître les propriétés, j’ai signalé les végétaux vénéneux et indiqué sommairement les usages des principales espèces médicinales.

L’impression de cet ouvrage, par suite de la diversité des caractères typographiques employés, méritait d’être surveillée d’une façon particulière. M. Nouguiès s’en est occupé avec un soin extrême et je lui adresse mes plus vifs remerciements.

J’espère que cette Florule, ainsi disposée, sera de quelque utilité pour les débutants ; quant aux botanistes expérimentés, ils y trouveront un résumé fidèle de nos connaissances sur la végétation toulousaine. Je n’ai eu d’autre but, en la publiant, que celui de vulgariser dans la Haute-Garonne l’étude aujourd’hui trop délaissée de l’agréable science de fleurs ; puisse cet unique motif mériter à ce petit livre d’être accueilli avec bienveillance.

Toulouse, le 20 mai 1907.