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Nous en sommes comme arrosés par tout l’amour qui nous unit à vous.

Tu aimais la gloire passionnément : tu l’as plus pure que toute gloire humaine. Ta grandeur est celle de la nation grande entre toutes.

On ne te séparera plus de la Marne et de la bataille la plus sainte de tous les temps. Tu as été part glorieuse dans la victoire du cœur et de l’esprit.

Et quand j’ai cherché à célébrer, moi prêtre, l’office de la bataille sublime, c’est toi qui m’es venu devant les yeux : c’est à toi que j’ai naturellement élevé l’action de grâces. Si quelque Dieu a béni les oriflammes de la patrie, sa bénédiction a cherché ces étendards, parce