daot lei bouge»; let vieilles fetnmet, qui t^cliiirni Je Ijhh ù^»-, icui> inirt, (omme la five dans u cotie; et les enfint, mortt de froid el de pleurt. que leurt m^ret meurttiMeoi de coupt; el les hommct qui blaiphèmenl ; le cri de l'aitatsin el le rlle de la victime; le claquement de deDt dant la bouche rétractée det complice) ; tous ceux qui meurent, tous ceux qui naissent; les malades qui implorent la mort en meniani; le murmure ténébreux des morts, qui implureot la vie, de leur face terrible : — Il en- tendit enfin, l'Homme du Grand Silence, le bruit universel : tous ceux qui sont mes, et ceux qui tuent. Ténébreusement.
6. Sur la rive du fleuve, un garçon se nojail, et criait à l'aide, le pauvre. L'Homme du Grand Silence l'eût sauvé, s'il aviit voulu lui donner la main : mais il ne le voulut point. Une mère menaçait, si on ne nour- rissait pas leur faim, de s'égorger avec sa fille. Et l'Homme du Grand Silence, qui savait où il jr a de la viande et du pain, n'j mena point cette femme ni sa fille, qui s'égorgèrent.
7. Enfin, il s'arrêta sur la grève ; il s'assit près de la mer, cette folle sereine, qui est toujours belle en sa sage démence; — et elle rit.
8. — Hommedu Grand Silence, ô solitaire, réponds moi. Pourquoi as tu laissé les hommes morts descendre le fleuve, jusqu'à mes abimes, avec les chiens noyés? Es lu si dur que le roc oti tu te tiens ne le soit pas autant que toi? Et peux tu éire tout ik fait sans piiié ?^ Parle, A silencieux, ne fût-ce qu'une fois. . Je suis la Vague de la mer, el je ne répèle rien qu'i l'infinité, qui n'écoule pas.
9. — Vague de la mer, si je pleure ou si je ne pleure point, je ne le dirai pas. Et toutes ces douleurs qui font la souille dans le sable, — épiant i la porte du sud, que le vent charitable les recueille! Vois, si tu peux, dans le fond de mon cœur : c'est lui que visitent, voilées, mes larmes; el c'est ï lui seul qu'elles parlent. Je n'ai pas pitié des hommes : j'ai pitié de la vie, ô vague. Et je ne plains pas la douleur : je ne plains que la joie. ■
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