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LE LYS DE WHITEHALL

��I. L'éptiue nuit, dont l'haleine fume comme ud cheval aa reiait, et doDt le souffle bas pousse *ers le sol la huée des brouillards, bouche tout l'espace entre les murs noirs de Whitehall.

La nuit brumeuse ouate le silence; le deuil p^ stir la *iHe. Londres a peur, et retient sa respiration. Là bat, derrière les colonnes de la brume, la Tamise coule en un sourd gémissement de songe, et sonflaat fait : • Ha ! >

Et le grand Cromwell, une fois encore descend dans la cour dn supplice, où il est seul avec le mort.

II. Toute la nuit, Cromwell qui veille, entre les ordres qu'il tigae, et les prières ardentes, sentant l'aie chaude, qu'il élève an Seigacar ea bègajrani, est venu dans la cour voir le mannequin rojal, coapé ea d««s, au fond du coffre en bois blanc, on il est couché sut des étoffes btaaclict, en deux morceaux, une tète et on corps. El les jambes sont droite* daas les souples boites.

Cromwell ne peut se rassasier de celle victime : car il U méprise;

Et il remercie le Seigneur, dont la droite eti leniblc;

Et il demande au Seigneur des armées, doai il est la ■aia ter- restre de ne pardonner pas à ce toi décollé.

Et de le chitier aussi dans la mon.

III. Qu'il le trouve petit et misérable.

Dans son cercueil il n'a qu'une grandeur : son iamobiliU. El c'est 1 moi qu'il la doit, pense Cromvreil; c'est moi qai iic cette vie pint vaine que le uble.

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