Et, il» te retireot, «tcc des parole* dévoiei.
Seuls, les (roit soldait demearent en faction, au pied des croii.
IX. JisDs se sent le cœur inondé de tendreuc, mimt pour set
bourreaux.
Son Ime et sa pensée ne sont que clartés étemelles. Sa doalc«r même, en lui, est comme un soleil i son midi.
Il embrasse étroitement son Père, et, semble t il, k jamiit. Et c'est au Père qu'il dit :
« Père, pardonne leur : ils ne savent ce qu'ils font. »
Il tourne les regards sur l'un et l'autre Larron, qui. '•>'|it lai parlèrent.
El l'un, celui qui ricanait, raillant même son supplice, s'est endormi sur un blasphème. Ses traits respirent le souffle d'un rêve affreux.
El Jist;s l'a pris en pitié : « Père, pardonne lui, k l'heure qu'il te réveille. »
Pour l'autre, il a perdu le sens, et sa face bise est creusée de larmes.
Mais sa bouche est pute, comme une écnelle la*ce par ne grande pluie.
Jbos y verse le miel d'une pensée infinie en douceur, et, la pressant sous le baiser de la compassion, l'oint pour la mort.
X. Les larmes de la Pitié Divine mouillent tes jeui, Jito»!
Pleurs ineffables. . Source où te va désaltérer la fièvre de tant de matu.. Douces, douces larmes, — salutaires pour la foule de» hommes.. Le suprême regard rassemble et nul a'eM à l'écart.
Douces, douces larmes qui sauvent le Sauveur.
��XI. Le Père Céleste, l'esprit de la vie étemelle, anaoace sa pré-
��sence
��tcment.
��Il dépouille enfin Jésus du linceul de la chair. Leatemest, lea-
JisDi se voit mourir.
Son cœur bondit. . Comme il souffre I
Mais est ce qu'il souffre ?
— € Mon fils, ce n'est plus là souffrir. »
— t68 —
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