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qui abonde partout ; elle sort tantôt de terre avec fracas et se répand paisible dans la vallée ; parfois elle se précipite écumante comme un fleuve qui aurait rompu ses digues, pour s’infiltrer sous la verdure et !e feuillage, et sortir plus loin en mille ruisseaux argentés…

Tout a de l’attrait, tout est pittoresque, tout est délices ; aussi, est-ce avec le plus vif regret que je m’éloigne du beau pays alétien. Je laisse ici beaucoup de touristes, une nombreuse société de beau monde et une affluence de convalescents.

Je me rends à Rennes, dont je vous promets la description.

16 juillet 1876.