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principalement prendre garde aux marées qui souvent vous nuisent, et avoir l’art d’en profiter ; car, lorsque vous avez la voile serrée sur le vent, et que la marée contraire vient à vous prendre, vous tombez alors trop au-dessous du vent ». Le même auteur observe ailleurs que la marée vous fait entrer promptement, quand il y a calme et peu de vent : quoiqu’en général, au Merryland, les marées vous soient favorables, et vous poussent au port, notez qu’il y a un temps, une fois par mois, où elles deviennent rouges pendant plusieurs jours, et alors on n’entre pas ; il se trouve cependant des gens peu scrupuleux, qui viennent mouiller au port, quand elles sont les plus hautes.

Au lieu de prendre l’un ou l’autre de ces deux chemins, certaines personnes en cherchent quelquefois d’autres détournés. Je ne les condamne, ni ne les approuve : je pense seulement que c’est plutôt pour varier, que parce que ces

sentiers