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que, à la fin de son édition de la vie du sultan Salhaddin, observe avec beaucoup de justesse que les bornes du Merryland nous sont absolument inconnues, les plus grands voyageurs n’ayant jamais pu y atteindre ; apparemment parce que ceux qui veulent entreprendre cette belle découverte, sont obligés d’y marcher dans l’obscurité.

Outre les parties qui nous sont familières, et dont on nous a souvent donné la description, il en existe encore que nous ne connoissons que très-peu, quoique quelques auteurs aient prétendu nous en avoir rendu un compte exact ; mais ils n’avaient d’autorité que la leur, et de guide que leur imagination. Ce serait grossir immensément ce volume, et sans beaucoup d’utilité, que de s’arrêter ici à traiter de chaque partie en particulier ; je ne parlerai donc que des plus remarquables qui sont celles-ci.

Premièrement, à la fin du grand canal, vers la terre ferme, vous rencontrez