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partie haute. Tout ce qu’on sème au Merryland, est porté par-là au grand magasin supérieur ; enfin, rien n’entre au pays que par ce lieu de communication. On se figure aisément que cela doit faire une place d’un grand commerce. Nous pouvons dire de ce canal, ce que le docteur Cheyne disait de son tube alimentaire : c’est un conduit commun, qui peut s’engorger et se nettoyer de plusieurs manières fort faciles ; il est assez ouvert et raisonnablement fort.

La terre du Merryland demande toujours de l’engrais, plus ou moins, pour être fertile : on voit cependant des endroits où elle porte deux ou trois récoltes à la fois. Un voyageur hollandais, que je ne crois guères, nous assure avoir vu un canton qui a fourni autant de récoltes, qu’il y a de jours dans l’année, mais c’est un fait qui paroît apocryphe.

D’autres provinces sont absolument stériles, et l’on a beau bêcher, fouiller,