représentations de l’une des plus merveilleuses créations de l’esprit humain : la tétralogie des Nibelungen.
Ah ! messieurs les Parisiens, qui avez vécu presqu’exclusivement jusqu’ici, à votre Opéra démodé, de l’intervention étrangère — témoin Lulli, Gluck, Spontini, Rossini, Meyerbeer, Donizetti, Verdi et d’autres — vous tenez, paraît-il, à vivre désormais de votre propre vie artistique.
En vérité, en vérité, je vous le dis : le moment viendra où vous mourrez littéralement de faim.
Incapables de vous soutenir jusqu’au bout, même dans les banalités creuses et ridicules où l’Opéra actuel se traîne si péniblement, que ferez-vous, privés que vous êtes du grand souffle épique, de l’inspiration dramatique sublime, lorsque la transformation de votre principale scène lyrique sera devenue, comme elle l’est déjà — nécessaire, imminente, inévitable ?
Ce que vous ferez de mieux ? Je vais vous le dire : Retournez à vos moutons :