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Gounod entame une idée, prise à autrui, s’entend. Il ignore l’art de la développer, de la transformer. Il se voit obligé, faute de mieux, de l’abandonner au beau milieu de son ouvrage.

Wagner, par contre, poursuit la sienne victorieusement, à travers toutes les phases que revêt le drame ; il lui fait subir mille applications, mille modifications diverses ; puis, il la groupe, en guise de péroraison, au moment où la barque de Lohengrin quitte les rives de l’Escaut.

Il ne saurait être question d’archaïsme à propos de Faust. Les quelques mesures qu’on y remarque sont gauchement empruntées à l’immortelle Chanson du Roi de Thulé de Schubert.