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PREFACE DU TRADUCTEUR

« Wer ein ganser Mensch ist,

braucht faine Autoritàt %u sein. » M. Slirner.

« Moi, Johann-Caspar Schmidt, de la confession èvangélique, je suis né à Bayreuth, ville appartenant alors à la Prusse et rattachéz aujourd’hui à la Bavière, le 2}* jour du mois d’octobre de l’an i806, d’un père fa bricant de flûtes qui mourut peu de jours après ma nais sance. Ma mère épousa trois ans plus tard l’apothicaire Ballerstedt, et, s’étant, après des chances diverses, trans portée à Kulm, ville située sur la Fistule dans la Prusse occidentale, elle m’appela bientôt auprès d’elle en l’an i8i0.

« C’est là que je fus instruit dans les premiers rudi ments des lettres ; j’en revins à l’âge de dou^e ans à Hayreuth pour y fréquenter le très florissant gymnase de cette ville. J’y fus pendant près de sept ans sous la discipline de maîtres très doctes, parmi lesquels je cite avec un souvenir