ment. — Vous pouvez compter sur moi ! ajouta-t-elle.
— Vraiment ? fit Gédéon. Eh bien ! j’y compterai ! Je reconnais que l’instant n’est peut-être pas très bien choisi pour parler de tout cela ! Mais je n’ai aucun ami…
— Ni moi non plus ! dit Julia. Mais ne croyez-vous pas qu’il serait temps pour vous de me rendre mes mains ?
— La ci darem la mano ! répondit l’avocat. Laissez-les-moi une minute encore ! J’ai si peu d’amis ! reprit-il.
— Je croyais que c’était une mauvaise note, pour un jeune homme, de n’avoir pas d’amis ! observa Julia.
— Oh ! mais j’ai des masses d’amis ! s’écria Gédéon. Ce n’était pas cela que je voulais dire ! Je sens que le moment est mal choisi ! Mais, oh ! Julia, si vous pouviez seulement vous voir telle que vous êtes !
— Monsieur Forsyth !…
— Ne m’appelez pas de ce sale nom ! s’écria le jeune homme. Appelez-moi Gédéon !
— Oh ! jamais cela ! laissa échapper Julia. Et puis il y a si peu de temps encore que nous nous connaissons !
— Mais pas du tout ! protesta Gédéon. Il y a