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à BULLETIN B1BI.IoG !.PHlQUE DE Là LlBRAlIllE PLON. mirage, et la douleur seule est presque toujours réelle, selon le mot célèbre de Schopenhauer. Ce roman, plein de tendresse et trempe de larmes, montre avec une admirable justesse combien la vie est féconde en déceptions pour les ames les plus dignes d’être heureuses. Tel est le sentiment qui domine ces pages délicates, que les femmes liront passionnément. JACQUES YINGENT. — Vaîllante. (Ce guefezszme veut,) Un volume if].-"IS ; Prix ; 1 I U O I O O O’O I O O O U O C O C O 3 É-ir, Couronne par l’.€&I !(l’11110 française.)

L’auteur de ces si-duisants récits qui s’appellent : Mise Fdrëol le Comtesse Susanne, le Cousin, Noël, le Retour de la princesse, nous (tonne aujourd’hui un roman des plus touchants, écrit avec une élégance el ; une délicatesse exquises, renfermant une donnée fort entraînante et une leçon morale. Tiomane, héroïne de Veille-nic (Ce qllû femme veut), est une pauvre petite ânière qui, en récompense d’un acte de courage, est adoptée par une riche famille. Mais les bienfaiteurs de Tioman’e subissent un jourles coups de Padversitè, et c’est à la vaillants enfant qu’ils doivent alors leur salut.

Amuser, passionner, faire chatoyer toutes les nuances d’un style in liniment souple et coloré, en même temps, montrer le courage et la vertu d’une jeune fille triomphant de tous les obstacles, et produire ainsi une oeuvre honnête, saine, réconfortante, qui peut, chose rare, être mise dans tcutes les mains : tel est le résultat qu’a obtenu Jacques Vincent avec Vs-illa-n-te. Voila un succès des plus vifs et du meilleur aloi. DOSTOIEVSKY.—Les Frères Karamazov. Deux vol. in- ! 8. Prix. 7 fr. Dans les Frères Kara-ma :101J, Dostoievsky se montre psychologue incomparable, parce q n’1l y étudie les âmes gu’1l a le mieux aimèes, le mieux comprises : les ames noires et blesse’es, · 1l s’y montre aussi dramaturge merveilleux dans dïnnombrables scènes d’e£1’roi et de pitié. Elïroi et pitié, telles sont en effet les deux dominantes de cette œuvre. Nous les connaissons déjà, ces frissons que Dostoïevsky excelle a faire courir dans nos veines ; nous les avons ressentis en lisant (l’-rime et châtiment, les Som : euirs de la maison- des llforts, l’Idiot et les Posse’dc’s. Nous les retrouvons avec plus dîntensite que jamais dans les Frères Karazmzov, .

TOLSTOI (comte Léon). ·— Contes et Fables, traduit du russe, avec luuterisalion de l’aut-cur, pa :·E. llsnrsnxsa-Kamxxssx, précédé d’une préface de l’auteur. Un vol. in-tS Prix...... 3 fr. 50 Tolstoï, le grand écrivain et le grand philantlnropc rus se, aècrit, àcotè de ses romans si dramatiques, un petit livre des plus curieux : c’est un recueil de contes et de fab es popu aires. On y retrouve le peuple russe avec ses vertus et ses vices, ses beautés et ses laideurs. E Sclus presse, pour paraitre proch-ei-nemqnt :, I- "-.

BOISGOBEY (P.du). — Fontenay-Coup d’épée. Den’ ? @1., laM 8, La fr... GALL (Paul). — Frencette. Un volume ln-18. P gg.. ."’, B—, fr. 50 mms, ·rvr-nr.n.u·¤na ne r. pros, sonneri- rr cl¤, ni islyzi ske isnu, "§ Ã

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