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dBULLE’1’lN Bll’Ll0GH.àPllIQUE DE LAILIBRAIBIE PLON. 3

ivresses, à tous les orages de la passion. Plusieurs figures de femmes, peintes avec un sentiment exquis de la beauté et de l délicatesse féminines, traversent ce livre. La psychologie de l’- homme du monde » y est aussi tracée de main de maître.,

BHADA. —~— Madame d’Épone. Un vol. in-48. Prix.... 3 fr. 50 Un ménage charmant où mari et femme, intelligents, bons, dévoués, honnêtes, sincèrement.épris lfuu de Feutre, sont parfaitement lieu ? reux, et où l’arrivée d’une enfant a complété le bon cur ; — un séducteur qui vient troubler la sérénité d’une union si bien assortie ; — une inére qui se dévoué à sa fille et sacrifie, pour la sauver, son honneur, sa vie même : tel est le séduisant et dramatique récit que vient de publier Brada. l’intrigue est merveilleusement nouée et dénouée, les caractères sont tracés de main de maître. L’auteur a placé ses personnages dans un cadre élégant, dans ce high-life qu’1l excelle a peindre. I)en-nîie1·c puhlicatîon du xnûune zunteur 2

Gompromise. Un vol. in-18. Prix......... 3 fr. 50 JEAN DE LA BRÈTE. — Mon Oncle et mou Curé. Un vol. in-18. Prix..................... i.. 3 fr. 50

(Test un original et charmant récit, éciit avec une vivacité et un brio extraordinaires, que vient de publier sous ce titre Jean de la Brète. Une fillette mutine, à la fois pleine de candeur et de hardiesse, nous raconte, dans cet aimable livre qui peut être mis dans toutes les mains, sa triste enfance, ses aspirations de lignheur, ses réves d’amour, ses espérances, les déboires, les épreuves qui ont assailli son pauvre petit emu1·, ’et enfin comment, après de pénibles péripéties, elle est arrivée il conquérir l’aii’ection du galant homme dont elle s’est éprxse et é. l’épouser. Heine (c’est le nom de la séduisante hérofine qui nous donne ici son autobiographie) vît entre son oncle et son curé, avec lesquels elle a les plus hurleuses discussions, qu’elle scandasse souvent par sa franchise et sa verve ingénue, et qui néanmoins aiment tendrement lajolie enfant, si digne du bonheur qu’elle finit par obtenir. Les lecteurs seront certainement du même avis que l’oncle et le curé.

LOMON (Charles). ·— Amour sans nom. Un vol. in-18... 3 fr. 50 Aimer follement celle qui se croît sa fille, Bt passe pour telle aux yeux de tous ; haïr furieusement celui qu’elle aime, et ne la lui arracîier que pour la livrer a un autre, telle est la situation du héros d’Am-oar sans nom, le nouveau roman de M. Charles Lemon, situation qui, fatalement, aboutit à la folie et au crime. A·m.om· sans nom est une œuvre étrangement puissante, originale et hardie ; si hardie qu’on est tenté de la croire vécue. Mais si la vie réelle en a fourni la trame, l’auteur en a singulièrement accru le charme par l’éclat du style et l’intérêt des développements. BESNEHAY (M. de). — Les Mirages du bonheur. Un vol. in-13. C I l’Q I 0 Il I I I- I I I I I I I I I I I I I fi’. L’intrigue de ce roman est des plus intéressantes. Elle donne lieu a des scènes exquises, et se termine p ar un drame sanglant qui justiiie le titre mélancolique du livre. Pour Marie de Besneray, le bonheur est un