repentir que le pauvre François. Quant à changer, que quelqu’un d’abord change ma condition. Un homme est obligé de continuer de manger, quand ce ne serait que pour lui permettre de continuer à se repentir. »
« Le changement doit commencer dans le cœur, » dit le vieillard solennellement.
« Mon cher Seigneur, » répondit Villon, « vous imaginez-vous que vraiment je vole par plaisir ? Je hais de voler autant que je hais tout autre travail et danger. Mes dents claquent quand j’aperçois un gibet. Mais il me faut manger et boire, il faut me mêler à quelque espèce de société. Que diable ! Un homme n’est pas un animal solitaire.
« Cui Deus feminam tradit. Faites-moi le panetier du roi, faites-moi abbé de Saint-Denis, faites-moi bailli du Patatrac, sûrement alors je changerai. Mais tant que vous me