quelque empêchement, pourquoi devais-je recevoir ce Monsieur moi-même et en secret ? Plus je réfléchissais, plus j’étais convaincu que j’avais affaire à un cas de maladie cérébrale. Toutefois, après avoir renvoyé mes domestiques, je chargeai un vieux revolver afin de ne pas être surpris sans quelque moyen de défense.
Minuit avait à peine sonné, quand j’entendis le marteau de la porte résonner doucement. J’allai ouvrir et trouvai là un homme de petite taille, qui s’effaçait autant que possible contre les piliers du portique. « Venez-vous de la part du docteur Jekyll ? » demandai-je.
D’un geste contraint, il me fit signe que oui, et quand je l’eus prié d’entrer, il n’obéit qu’après avoir jeté un coup d’œil furtif dans les ténèbres du square. Non loin de là, un policeman s’avançait ; je crus alors remar-