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CHAPITRE V

LE COMTE RISINGHAM


Le comte Risingham, quoique de beaucoup le plus important personnage alors à Shoreby, était pauvrement logé dans la maison d’un simple gentilhomme, à la limite extrême de la ville. Rien, si ce n’est les hommes armés aux portes, et les messagers à cheval, qui ne faisaient qu’arriver et repartir, n’annonçait la résidence temporaire d’un grand seigneur.

Il en résulta que, faute de place, Dick et Lawless furent enfermés dans la même pièce.

— Bien parlé, maître Richard, dit l’outlaw, c’était extrêmement bien parlé, et, pour ma part, je vous remercie cordialement. Ici nous sommes en bonnes mains, nous serons justement jugés et, dans le courant de la soirée, très décemment pendus sur le même arbre.

— Oui, mon pauvre ami, je le crois, répondit Dick.

— Nous avons pourtant encore une corde à