J’ai fini David Balfour[1] ; j’ai en train un autre roman, dont l’action se passe partie en France et partie en Écosse ; et voici que j’en commence encore un troisième, qui sera tout écossais, avec notre immortel Braxfield pour héros principal ! »
Je reviendrai tout à l’heure sur « l’immortel Braxfield », et sur le rôle qu’il joue dans Weir of Hermiston. Mais ce n’est pas lui, en vérité, c’est l’Écosse qui est le principal héros du roman de Stevenson. De la première à la dernière page, on sent que l’imagination de l’auteur « continuait de hanter les froides vieilles collines » couvertes de bruyères. Paysages, peintures de mœurs, légendes et traditions, tout concourt à répandre sur ces chapitres une couleur si typique que les plus écossais des romans de Walter Scott, en comparaison, perdent un peu de leur caractère national. Il n’y a pas jusqu’au
- ↑ C’est le roman écossais qui a paru sous le titre de Kidnapped.