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Mais le légiste me vit et me comprit.

Il se leva, appela par-dessus l’escalier, donna l’ordre de mettre un couvert de plus, attendu que M. Balfour resterait à dîner.

Puis il me conduisit dans une chambre à coucher, en haut de la maison.

Là, il m’apporta de l’eau, du savon et un peigne, ainsi que quelques vêtements qui appartenaient à son fils, puis me donnant une tape significative sur l’épaule, il me laissa procéder à ma toilette.


CHAPITRE XXVIII

JE PARS À LA RECHERCHE DE MON HÉRITAGE


Je m’arrangeai de mon mieux pour me donner bonne apparence, et je fus enchanté lorsque, me contemplant dans la glace, j’y vis David Balfour, en personne, et non plus cet individu qui avait l’air d’un mendiant.

Et cependant, j’éprouvai encore quelque honte, surtout dans ces habits qui n’étaient pas à moi.

Quand j’eus fini, je retrouvai sur l’escalier M. Rankeillor qui me complimenta et me ramena dans le cabinet.

— Asseyez-vous, monsieur David, dit-il, et maintenant que vous avez un peu mieux l’air de ce que vous êtes, voyons si je puis vous donner quelques nouvelles.

Vous vous demandez sans doute avec étonnement ce qu’étaient votre père et votre oncle.