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écrite à Briford Bridge, partie à Swanston. Le Diamant du rajah à Monastier, pendant le séjour qu’y fit Stevenson après l’Exposition de 1878.

Celle-ci l’avait ramené à Paris. Son ancien maître Fleming Jenkins y figurait comme Juré et l’emmena à titre de secrétaire particulier. De nouveau, il fréquenta la Comédie française où Madeleine Brohan, Broisat, Delaunay et Worms le charmèrent dans Le Marquis de Villemer. « Quant à Sarah Bernhardt, quoique sa réputation ne fasse que pénétrer en Angleterre et qu’en France elle soit plus grande que jamais, elle n’est plus que le fantôme d’elle-même : ceux qui ne l’ont pas vue, ne la verront plus jamais, je veux dire ne la verront plus jamais tout entière. » Les travaux de l’Exposition terminés, Stevenson partit pour Monastier où il se proposait de travailler aux deux livres qu’attendait l’éditeur. Ce travail pour le Voyage à l’intérieur des terres ne consistait qu’en recherches de style. Le manuscrit avait été établi à Édimbourg, en 1877, d’après le livre de bord de Stevenson qu’il avait tantôt copié et tantôt amplifié en y ajoutant des considérations générales[1]. Il se promenait beaucoup à pied, prenait des croquis du pays. En septembre il entreprit à dos d’âne la visite des Cévennes. C’est de ce voyage

  1. Le lecteur français peut lire cet ouvrage dans la traduction française donnée par M. Lucien Lemaire sous le titre : À la pagaie sur l’Escaut, le canal de Willebroeck, la Sambre et l’Oise (Lechevallier, 1900).