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qui m’arrivèrent dans la région dangereuse des Hautes-Terres, et aussi parce que l’homme ayant été pendu, elle avait quelque chose d’historique.


CHAPITRE XXVI

MA FUITE PREND FIN, NOUS PASSONS LE FORTH


Ainsi que je l’ai dit, le mois d’août n’était pas encore terminé, mais il tirait à sa fin.

C’était une époque de beau temps, chaud, et promettant de bonne heure une superbe récolte, quand je fus reconnu en état de voyager.

Notre argent avait tant diminué qu’il nous fallait aller au plus vite.

Si nous n’arrivions pas à temps chez M. Rankeillor, ou s’il n’était pas en mesure de m’aider, dès mon arrivée chez lui, nous étions sûrs de mourir de faim.

En ce qui concernait Alan, la poursuite devait s’être considérablement ralentie, et la ligne du Forth, y compris même le pont de Stirling étaient sans doute surveillés assez mollement.

— Le principe essentiel de la stratégie, disait-il, c’est d’arriver par où on nous attend le moins.

Le Forth, voilà ce qui nous embarrasse.

Vous connaissez l’adage : « Le Forth, c’est la bride qui retient le sauvage Highlander. »

Eh bien ! si nous cherchons à nous faufiler en contournant la source de la rivière et en descendant par