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dos immédiatement, et nous ne vîmes plus son visage. Taipi, lui, resta debout, nous faisant face avec de gracieux gestes d’adieu ; et quand le capitaine Otis amena le pavillon, tous se découvrirent. Ce fut la séparation. L’épisode de notre séjour était considéré comme terminé, et bien que le Casco soit demeuré encore quarante heures sur ses amarres, personne ne revint à bord, et je crois même qu’ils évitèrent de se montrer sur la plage. Cette réserve et cette dignité sont le plus beau trait du Marquésan.