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son couteau, que je lui rendis le lendemain sur ses protestations réitérées.

Deux choses m’apparurent alors clairement :

D’abord, que je ne devais pas compter sur le courage d’Andie ; il s’était sauvé contre la muraille et, pâle comme un mort, n’avait pas bougé de là jusqu’à la fin de l’affaire.

En second lieu, je savais maintenant que ma personne était sacrée pour les Highlanders et qu’ils avaient dû recevoir les ordres les plus sévères pour mon bien-être et ma sûreté. Andie, de son côté, ne se lassait pas de me témoigner sa reconnaissance, et, désormais, timide vis-à-vis de nos compagnons, ses rapports avec moi devinrent fréquents et plus familiers.