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vers Gillane, où je trouverai mon bateau. Cela va nous rappeler notre fuite dans la bruyère et nous aurons le temps de penser à ce que vous allez devenir ; je n’aime pas à vous laisser seul derrière moi.

— Allons ensemble alors, dis-je ; retournez-vous par le même chemin ?

— Je n’y tiens pas ; ce sont de bonnes gens, mais je crois qu’ils seraient plutôt désappointés de me revoir ; par le temps qui court, je ne puis être le bienvenu, évidemment. C’est pourquoi j’apprécie d’autant plus votre société, David, car, sauf avec Charles Stewart, j’ai à peine ouvert la bouche depuis le jour où nous nous sommes quittés à Corstorphine. »

Là-dessus, il se leva et nous commençâmes à marcher vers l’Est, à travers bois.