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Mouflard, beau de fureur, le poil droit, l’œil sanglant,
À tous ces chiens unis tient tête bravement,
Mais, aux cris des blessés, chaque habitant arrive,
Qui le bâton ferré, qui la fourche à la main,
On vous assomme le mâtin ;
Médor ayant reçu quelques coups de rotin
Après de grands dangers s’esquive.



Écoutez ce conseil, je le crois excellent.
Si vous êtes d’humeur tranquille et pacifique,
Fuyez, comme un fléau, tout ami pétulant.
Que le sort de Mouflard périssant sous la trique
Et celui de Médor rossé cruellement,
Vous servent d’avertissement.