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XLIII.
LE CHAT ET LA CHAUVE-SOURIS.
S’agit-il de rompre un serment
Ou de commettre un maléfice,
Les fourbes savent aisément
Trouver un subtil argument
Pour motiver leur injustice.
Témoin l’exemple de ce chat :
On l’avait pris au piège. Un rat
Sain et sauf l’en sortit ; pour payer ce service
Maître Mitis ayant promis
De respecter toute sa vie
La nation rateuse et la gent son amie.
Or, il prit un matin une chauve-souris :
« Je t’épargnerais rat, mais oiseau je te croque, »
Grommela le ruse matou.
Tout en faisant ce soliloque
Le traître lui tordit le cou.