Page:Stevens - Contes canadiens, 1919.djvu/90

Cette page a été validée par deux contributeurs.
90
TOM CARIBOU

whisky en esprit qu’il avait réussi à faufiler dans le chantier, on sait pas trop comment.


Épi on le ramène du chantier.
On suppose qu’il nous l’avait fait traîner entre deux eaux, au bout d’une ficelle, en arrière du canot.

Toujours est-il qu’il l’avait ! Et le soir, en cachette, il grimpait dans le merisier pour aller remplir son flasque.

C’était de c’t’âbre-là que Titoine Pelchat l’avait vu descendre, la fois qu’on avait parlé de chasse-galerie ; et c’est pour ça que tous les matins, on aurait pu lui faire flamber le soupirail rien qu’en lui passant un tison sour le nez.

Ainsi donc, comme dit M. le curé, après notr’départ pour la messe de mênuit, Tom Caribou avait été emplir son flasque.