Page:Sterne - Œuvres complètes, t5-6, 1803, Bastien.djvu/665

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

et quoique, d’après une certaine combinaison des circonstances, je ne puisse jamais faire comprendre ce chapitre à mon oncle Tobie, je l’expliquerai si bien à tout le monde, qu’on pourra le lire en courant.

D’ailleurs, je ne suis pas inintelligible pour tous. Il y a quelques esprits qui n’ont nullement besoin d’avoir la clef de mes discours ou de mes ouvrages ; et ceux-là — je parle des esprits — sont du premier ordre. Ceci me donne quelque consolation, et cette consolation augmente de poids et de mesure lorsque je pense que vous êtes de ce nombre.

Mais le papier et la claquette du facteur m’avertissent de faire — ce que j’aurois dû faire à l’autre page : — c’est de prendre congé de vous ; adieu donc, et que Dieu vous bénisse !


Je suis très-cordialement, votre, etc.