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ment. Sur ce, Dieu vous bénisse, et croyez que je suis avec toute la sincérité possible.

Votre très-affectionné, etc.



LETTRE XIX.


À.....


Bischopthort, vendredi soir.


Je n’ai vu qu’un moment la charmante madame Vesey ; elle n’en a pas moins essayé de me tourner la tête avec sa belle voix et ses mille autres grâces : quoique casuiste, je ne déciderai point sur quelles raisons elle pourroit justifier une pareille tentative ; je ne le demanderai pas non plus à mon bon ami l’Archevêque ; car c’est de sa maison où me retient sa bonté hospitalière, que je vous adresse cette lettre.

Je regrette cependant les tours que nous faisions ensemble ensemble dans Renelagh lorsqu’il étoit désert : c’est précisément dans cet état qu’il me plaisoit le mieux, parce qu’à chaque sensation délicieuse, il nous étoit libre d’oublier qu’il y eût dans la salle d’autres personnes — que nous.