Page:Sterne - Œuvres complètes, t5-6, 1803, Bastien.djvu/637

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
345
Lettres

reux que d’avoir Lady — pour vous apprendre l’alphabet de votre âge, je vous exhorte à l’épeler et à le lire de manière à devenir le charme de toutes les sociétés : — vous perdrez, ainsi que je le désire, l’habitude de ne pas généraliser assez votre attention, de la circonscrire à un seul, et de négliger les autres ; car, quoique dans le principe il puisse y avoir quelque chose d’aimable dans cette conduite, elle n’est point adaptée au commerce général de la vie.

Lady M. — F. peut avancer l’ouvrage, et Lady C. — j’en suis sûr, est prête à s’en occuper. — Que ne doit donc pas attendre l’amitié, d’un semblable sol, d’une aussi belle saison, et d’une pareille culture ! Que puis-je faire de mieux que de vous laisser actuellement en si bonne compagnie, et vous prier d’offrir, en reconnoissance, mes complimens respectueux à toutes ces dames ? — Agréez vous-même l’intérêt le plus cordial de

Votre sincère et affectionné, etc.