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fait prendre la fuite à ce pauvre imbécille.

La famille de C… a pour moi des bontés outre mesure : elle en a toujours usé de cette manière à mon égard. Ce sont de ces sortes de gens que vous aimeriez à la folie, et je compte bien vous présenter chez eux avant la fin de l’été ; mais, si j’ai bonne mémoire, il me semble que vous connoissez déjà la charmante fille de la maison : eh bien ! le reste, quoiqu’avec moins de jeunesse, ou moins de beauté, est tout aussi aimable qu’elle. — Ne pouvant vous laisser sur un meilleur sujet de méditation, etc. je vais prendre congé de vous. Puisse le ciel vous bénir ! Sous peu de jours vous entendrez parler encore de,

Votre fidèle et affectionné.

Je vous écris ceci d’York où vous pourrez m’adresser votre réponse.



LETTRE X.


À.... Écuyer.


J’ai reçu, mon cher ami, votre réponse affectueuse. Vous devez savoir qu’elle est telle que je la désirois ; — et telle que je l’at-