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ne veulent pas se contraindre, et l’on observe communément que ces petits sophismes rassemblés par les hommes contre la religion dans leur jeunesse, quelqu’importans qu’ils paroissent à travers les passions et les préjugés qui les colorent, finissent cependant, quand le tranchant de leurs appétits est émoussé et que la chaleur de leurs désirs se refroidit, par les rendre à la raison et au bon sens. Ces deux amis des hommes ont bientôt ensuite ramené ces brebis égarées dans leur bercail. Ainsi soit-il.