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sa santé à sa délicatesse, en occupant le cabinet et en abandonnant le lit à sa femme-de-chambre, ou cette fille prendroit-elle le cabinet, etc. etc. ?

La dame étoit une Jeune piémontoise d’environ trente ans, dont le teint l’auroit disputé à l’éclat des roses. La femme-de-chambre étoit lyonnoise, vive, leste, et n’avoit pas plus de vingt ans. De toute manière il y avoit des difficultés… L’obstacle de la grosse pierre de roche qui barroit notre chemin, et qui fut cause de notre détresse, quelque grand qu’il parût, n’étoit qu’une bagatelle, en comparaison de ce qui nous embarrassoit en ce moment ; ajoutez à cela que le poids qui accabloit nos esprits, n’étoit pas allégé par la délicatesse que nous avions de ne pas communiquer l’un à l’autre ce que nous sentions dans cette occasion.

Le souper vint, et nous nous mîmes à table. Je crois que si nous n’eussions pas eu de meilleur vin que celui qu’on nous donna, nos langues auroient été liées jusqu’à ce que la nécessité nous eût forcés de leur donner de la liberté… Mais la dame avoit heureusement quelques bouteilles de bon vin de Bourgogne dans sa voiture, et elle envoya