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et repasser sur mon cou, en gardant le silence, agitoit violemment les lauriers que mon imagination avoit placés sur ma tête.

La boucle d’un de ses souliers s’étoit défaite en marchant..... Voyez, dit-elle en levant son pied, j’allois la perdre si je ne m’en étois pas aperçue..... Je ne pouvois pas faire moins, en reconnoissance du soin qu’elle avoit pris de me raccommoder mon col, que de rattacher sa boucle… Lorsque j’eus fini, je levai l’autre pied, pour voir si les boucles étoient placées l’une comme l’autre..... Je le fis un peu trop brusquement..... et la belle fille fut renversée...... Et alors.....


LA CONQUÊTE.


Oui, et alors ?… Ô vous ! dont les têtes froides et les cœurs tièdes peuvent vaincre ou masquer les passions par le raisonnement, dites-moi quelle faute un homme commet à les ressentir ? Comment son esprit est-il responsable envers l’émanateur de tous les esprits, de la conduite qu’il tient quand il en est agité ?

Si la nature, en tissant sa toile d’amitié, a entrelacé dans toute la pièce quelques fils