Page:Stern - Mes souvenirs, 1880.djvu/169

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.




XI


L’hôtel Biron. — Le couvent du Sacré-Cœur. — Le père Varin. — Madame Eugénie de Gramont. — Madame Antonia. 



L’année suivante, ma mère, obligée de retourner à Francfort, et rendue attentive, par les observations de mon frère, aux inconvénients sans nombre pour une aussi jeune fille que je l’étais, de toutes ces dissipations, de toutes ces splendeurs du Bundestag, décida de me laisser à Paris dans un pensionnat. Celui des Dames du Sacré-Cœur était estimé alors le plus comme il faut de tous. Je ne crois pas qu’on eût d’autres motifs de le choisir. En ce qui me concernait, je ne fis pas une observation. La volonté de ma mère et de mon frère aîné ne me paraissait pas chose discutable. D’ailleurs la vie mondaine que l’on redoutait pour moi avait eu des prises si superficielles