fices païens ; l’architecte ne songeait pas à l’enfer assez souvent.
Bon buste de Pie VI ; air commun, fort ressemblant. Plusieurs fenêtres ont des vitraux colorés ; assurément je ne regrette pas les tristes tableaux en verres colorés dont j’ai vu les chefs-d’œuvre à Auch (ces ouvrages vraiment faits pour des spectateurs du xive siècle offensent l’œil par un éclat ridicule, n’ont pas de centre lumineux, etc…) ; mais, ce à quoi je n’avais pas songé, l’absence de ce décor, auprès duquel…[1] est un modèle d’élégance, donne à une église l’air boutique de perruquier. Je le vois à Saint-Apollinaire. Un soleil du premier de juin donnait en plein dans les vitraux colorés ; l’église est toute peinte des couleurs de l’arc-en-ciel.
Près la porte du nord, petit édifice carré avec des arcs en plein cintre, une corniche passable et quatre colonnes à peu près corinthiennes aux quatre angles. C’est de là seulement que je m’aperçois qu’on démolit la belle tour vis-à-vis le lieu où devrait être le portail de l’église.
Sur la place des Clercs, à côté de l’église, je vois qu’à Valence les corniches ont une saillie convenable, chose qui manque tellement et qui donne l’air si niais aux maisons de Bayonne, par exemple.
- ↑ Un mot illisible. N. D. L. E.