a dit de l’histoire du Moyen-Age. Je ne vois de certitude que pour les faits principaux et ces faits manquent de physionomie ; les peintres qui nous les ont transmis n’avaient pas le talent de rendre les physionomies et d’ailleurs ne les voyaient pas. Le moine d’un couvent, ne songeant qu’à avoir une cellule bien chaude pour l’hiver et de bonnes provisions, appelle fainéant le roi qui n’a pas fondé de couvent. Les écrivains, qui, plus tard, se sont occupés de ces temps ont menti, sous Louis XIV pour plaire au roi, ou ne pas aller à la Bastille comme Fréret. Cet homme eût été capable de voir ou de dire la vérité ; mais, au sortir de la Bastille, il se jura qu’on ne l’y prendrait plus et se voua à l’Égypte.
Les écrivains qui lui ont succédé n’ont pas son talent et se vendent à l’espoir de plaire à la bonne compagnie et à l’Académie et, d’ailleurs, la plupart ne voient pas la vérité. Aussi leur bonne intention de mentir est en pure perte. La physionomie de l’histoire de France ne commence qu’avec les charmants mémoires publiés par cet ignare de Monsieur Petitot.
titre que le roi, fût-ce au Monomotapa, ne peut avoir aucun tort. — Ausone : un rhéteur académique et imbécile, bien digne d’être nommé précepteur d’un empereur romain chrétien.]