à l’aide d’une foule de tableaux bien moins exécrables que ceux du Nord de la France. Ces tableaux offrent une sorte d’imitation lointaine du Guerchin, mais à mille lieues, et, probablement, je n’en accepterais aucun à titre de don. Ces tableaux sont séparés par des pilastres corinthiens dorés. Un vieillard entrant dans l’église m’apprend que c’est Notre-Dame-du-Taur[1].
Les nervures gothiques de la voûte jointes à la magnificence des cadres font que Notre-Dame-du-Taur, quoique fort jolie, ne manque pas d’onction.
Ce qui augmente cette onction, c’est le petit élargissement du fond et l’autel élevé de deux marches. Chaque tableau a une inscription pieuse en belles lettres d’or. Cela a la physionomie d’une église de couvent de religieuses à Rome[2].
— Toulouse, 29 mars 1838.
Je pars à neuf heures ; je fais attendre la chaise de poste pour donner un dernier coup d’œil à Saint-Sernin. Je ne daigne pas monter dans la salle des Illustres au Capitole ; j’ai assez souvent levé les épaules