Page:Stendhal - Vies de Haydn, de Mozart et de Métastase, Lévy, 1854.djvu/35

Cette page a été validée par deux contributeurs.

Adieu. La longueur de mon épître me fait peur ; la matière s’étend sous ma plume : je croyais vous écrire trois ou quatre lettres tout au plus, et je deviens infini. Je profite de l’offre obligeante de M. de C…, qui vous fera parvenir mes lettres franches de port jusqu’à Paris, à commencer par celle-ci : j’en suis bien aise. Si l’on vous voyait recevoir par la poste ces paquets énormes arrivant de l’étranger, on pourrait nous croire occupés de bien plus grandes affaires ; et pour être heureux, quand on a un cœur, il faut cacher sa vie.


Vale et me ama.